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Born To Run

43ème Semi-Marathon Marvejols - Mende

22 Août 2015 , Rédigé par Lionel Demauge-bost

Semi-Marathon Marvejols-Mende
Semi-Marathon Marvejols-Mende

Sur le premier Semestre de cette année, j'en avais un peu entendu parler, mais je ne connaissais pas vraiment son historique. Pour en avoir un peu plus entendu parler lors des 24 Heures de Feucherolles, j'ai décidé de m'y intéresser de plus près dès le mois de Juin. Ce que j'en ai vu, m'a tout de suite intéressé et motivé. Je m'inscrivais dans la foulée.

L'Organisation d'une telle manifestation me semblait très Pro et cela donnait encore plus envie d'y participer.

J'appris quelques temps après que d'autres amis allait y participer (Eric, Hélène, Monique, Martine), et cela me permettrait de rencontrer d'autres connaissances (Nicolas).

Après avoir fait la route en voiture, de Lyon à Mende, aux heures de repas, j'arrivais sur place en milieu d'après-midi. Cela me laissait suffisamment de temps pour aller retirer mon Dossard, prendre les différents renseignements nécessaires (Hébergement, Organisation et acheminement du Départ, etc....), et visiter un peu la ville. Car c'est là l'avantage d'une telle course, on ne vient pas uniquement pour faire une course et repartir. On est là pour passer un super week-end, dès la veille prendre la température et l'ambiance de cette course, faire la course, et profiter de cette ambiance toute la journée.

Jusqu'à présent, c'était un peu mon erreur, je participais uniquement à des courses de la région lyonnaise, et une fois la course terminée je rentrais chez moi. En participant à des courses assez éloignées de chez soit, ça permet de vraiment profiter de l'ambiance, et donc d'y voir d'autres intérêts.

Donc, un petit tour dans Mende, avec une jolie Cathédrale.

Cathédrale de Mende

Cathédrale de Mende

Je rejoins les amis pour boire un verre et se reposer un peu après le trajet. Après ce temps relaxant, nous allons, chacun de notre côté, nous installer pour la nuit, avant de nous réunir pour le repas du soir.

J'avais choisi d'utiliser les hébergements mis à disposition par l'Organisation dans les lycées de la ville. Hébergé dans l'Internat d'un lycée proche de l'arrêt des cars qui nous achemineront à Marvejols.

De retour vers le centre ville, je suis pendant quelques temps la procession de la Fanfare présentant des représentants des différents pays participants à la course. En effet, cette course (de légende) est internationale et est très reconnu dans le milieu de la course à pied.

Fanfare de Mende

Fanfare de Mende

La place du Théâtre, sera la zone d'arrivée de la course et on y retrouve quelques animations. Dont certaines pour amuser les enfants.

Présentation d'animaux sur la Grande PlacePrésentation d'animaux sur la Grande Place

Présentation d'animaux sur la Grande Place

Je retrouve ensuite les amis pour manger, et nous rentrons nous coucher assez tôt afin d'être en pleine forme pour le lendemain.

Le lendemain matin, le défilé des bus montre l'organisation très professionnelle de la manifestation. Après 3/4 d'heure de bus, j'arrive dans Marvejols et rejoins assez vite l'intérieur du Gymnase proche de la ligne de départ. Il ne fait pas très chaud à cette heure matinale.

Les autres me rejoignent quelques temps plus tard. On se réchauffe un peu à l'intérieur et nous préparons, avant d'enlever nos vestes, les mettre dans nos sacs qui seront réacheminés sur Mende (pendant qu'on courra).

Je passe rapidement aux toilettes, mais me retrouve ensuite dans le milieu du peloton sur la ligne de départ (erreur à ne pas reproduire une prochaine fois). Le Départ est lancé, on voit le peloton qui démarre pour tourner quelques dizaines de mètres plus loin sur un pont (il faut bien faire attention à ce virage). Je passerais donc cette ligne de départ avec 01min40sec de retard sur les premiers.

Je me ferais donc bloquer dans le peloton à une allure qui n'est pas la mienne, pendant près de 1,5 km. Je slalome beaucoup, des gens change de direction au dernier moment, mais ce n'est pas grave, je m’imprègne de l'ambiance, et prend plaisir à avancer ainsi.

Sur les 5 premiers kilomètres de la course, nous sommes sur un faux plat montant, mais assez vallonné. De courtes montées, et descentes. Cela permet de bien profiter de la course avant d'attaquer les grosses difficultés. Dès ces premiers kilomètres, nous sommes encouragés par les habitants au bord de la route.

Ensuite commence les hostilités, avec la fameuse inscription sur le goudron : "Ici commence l'Enfer", au bas de la côte du Goudard (4 km avec une pente moyenne de 12%). Je fais le nécessaire et m'encourage mentalement pour ne jamais marcher. C'est une montée difficile mais il y a de temps en temps de légers faux plats pour récupérer un peu. A 500 mètres de l'arrivée du Col, le village du Goudard se présente à nous avec un speaker et une sono pour nous encourager, il y a de plus en plus de monde pour l'accompagner. Sachant qu'on est bientôt en haut, je fais de mon mieux pour garder le rythme, et arrive donc en haut de se Col. Spectacle fantastique, j'ai l'impression de me croire sur le Tour de France, du monde des 2 côtés pour nous encourager, c'est phénoménale, et cela donne encore plus envie d'attaquer la descente.

4 kilomètres de descente, je relance rapidement, afin de tester au maximum les Hoka Huaka. En effet, comparé à d'autres marques, c'est surtout sur les portions de descentes que je trouve qu'elles sortent du lot. Un tel amorti, ça donne vraiment envie d'envoyer dans les descentes.

Nous avons commencé à rattraper des marcheurs sur la fin de la montée, mais dans la descente, le nombre est très important. C'est très bénéfique de se faire encourager par ces participants.

C'est un vrai plaisir de descendre très rapidement.

Un léger faux plat descendant, nous emmène vers la seconde grosse difficulté du parcours, la côte de Chabrits. 4 kilomètres là aussi, mais en montant moins haut, et donc avec un plus faible pourcentage de pente.

On m'avait dit que cette côte serait sûrement difficile musculairement parlant après la montée, et la descente précédente, mais ce n'est pas trop le cas pour ma part. J'essaye de garder au moins le même rythme que pour la montée précédente, mais c'est assez difficile avec la chaleur.

Sur la fin des 2 montées, je commençait à me faire rattraper par d'autres coureurs, mais je pouvais reprendre de la vitesse dans les descentes. Sinon, c'est plutôt moi qui remontais d'autres coureurs.

Côte de Chabrits

Côte de Chabrits

On arrive dans Chabrits. Sur la zone de ravitaillement, il faut faire attention aux pavés. Certains coureurs s'aspergeant avec les ravitos, le seul est très glissant.

Après une sortie rapide de cette zone, on peut attaquer la descente (4 km à nouveau). Je descend sur le même rythme que pour la descente du Goudard. Je rejoins un autre coureur, discute un peu avec lui, et me disant que j'ai l'air très bien, je devrais le laisser et y aller. C'est ce que je fais, et relance encore un peu plus (s'il ne m'avait pas dit ça, je crois que je serais resté à sont niveau jusqu'à la fin). La descente est d'autant plus agréable, avec une pointe à près de 20 km/h.

Il ne reste plus qu'une dernière difficulté, la montée jusqu'à la place du théâtre, lieu de l'arrivée. Je fais de mon mieux pour essayer de relancer, sachant que l'arrivée est proche. C'est difficile mais je m'accroche. La dernière longueur est phénoménale, des spectateurs de partout, à nous encourager, ça donne envie de donner encore plus. L'arrivée pointe son nez, et je passe la ligne avec de larges foulées.

ArrivéeArrivée

Arrivée

Place de l'Arrivée

Place de l'Arrivée

Nicolas est arrivée quelques minutes avant moi.

Résultat de Nicolas

Résultat de Nicolas

Pour ma part, je termine en 01h46min51sec à la 324ème place sur 2440 arrivants. Il semblerait qu'il y ai eu autour de 400 abandons.

Un autre Free Runners était présent sur cette course : Thomas Rison.

Ci-joint nos résultats.

Résultats

Résultats

J'en profite pour essayer de prendre des photos des amis.

Arrivée de Dare MarathonArrivée de Dare Marathon

Arrivée de Dare Marathon

Arrivée d'HélèneArrivée d'Hélène

Arrivée d'Hélène

Arrivée de MoniqueArrivée de Monique

Arrivée de Monique

Arrivée de Martine

Arrivée de Martine

Je rejoins les autres à leur hôtel pour déjeuner, et ensuite nous partons à Sainte-Enimie pour nous baigner et manger des glaces. Lieu de rencontre de nombreux coureurs après la course. Une petite visite de la ville s'impose aussi.

Nous revenons ensuite sur Mende pour Dîner, profiter encore un peu de l'ambiance de cette jolie ville, où tous les habitants sont là pour rendre ce week-end chaleureux. Il y a ensuite une soirée dansante, où nous passerons un moment.

Retour dans nos hébergements respectifs. Nous nous retrouverons le lendemain au petit déjeuner avant de rentrer chacun dans nos habitations.

En conclusion, sûrement la plus belle course à laquelle j'ai eu la chance de participer, et c'est sans compter sur l'ambiance autour de cette course. Un week-end magnifique, qui symbolise tout ce que je recherche dans une course : beau parcours, ambiance de course, à côté très agréable, etc...

Je reviendrais à coup sûr, et j'essayerais de la refaire chaque année si cela m'est possible !

Seul petit bémol, l'hébergement. Les prochaines fois je me debrouillerais autrement. L'Hébergement en Internat dépanne bien, mais ce n'est pas pratique pour se reposer et bien dormir.

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