InterLac Trail 43,195 KM D+ 750M

InterLac Trail 43,195 KM D+ 750M

Déjà inscrit au Semi-Marathon de Marvejols-Mende, je cherchais un Trail à faire pour le week-end précédent.

Depuis quelques temps, le Trail des Passerelles du Monteynard me motivait et m'intéressait de plus en plus. Mais, à près d'un mois du Départ, le Format qui m'intéressait était déjà complet (25 KM D+ 1350M.

Je m'étais fait une raison, mais à 2 semaines du week-end concerné, je tombais un peu par hasard sur l'InterLac Trail à Aix les Bains. Pas trop loin de chez moi et un Format que j'apprécie (Assez long, et avec peu de Dénivelé Positif). Je m'inscrivait donc dans la foulée.

43,195 KM D+ 750M : Parce que selon les organisateurs, un Marathon ce n'est pas assez, alors autant rajouter un Kilomètre ;)

Arche de Pré-Arrivée InterLac Trail

Le Samedi après-midi je pars donc récupérer mon dossard, ainsi que celui d'un autre Free Runners "Tanguy Vuibert". Une fois passé par l'Arche ci-dessus, on se retrouve dans le Village Trail, c'est par là qu'on passera pour passer la ligne d'arrivée.

Le retrait des Dossards est assez rapide et les bénévoles sont très souriants et accueillants. Je m'arrêtes quelques instants au Stand Hoka, sponsor du Trail. En effet, ayant acheté une paire de cette marque dernièrement, je prend quelques conseils sur les différents modèles présentés. J'utiliserais d'ailleurs cette paire lors du Semi-Marathon de Marvejols-Mende.

En rentrant chez moi, je passe par le Magasin Terre de Running Bourgoin, pour faire un petit coucou, et prendre quelques ravitos pour la course.

Le lendemain matin, je retrouve donc Tanguy pour lui remettre son dossard (je trouve ça assez original pour le signaler, mais les coureurs peuvent voir le profil dessus et sauront à peu près où ils seront sur le parcours), et nous prenons le car qui va nous emmener sur la ligne de Départ (Le Revard), sur les hauteurs d'Aix les Bains.

Départ

Le Départ est lancé. Je me laisse un peu emporté par l'Allure des autres coureurs et je pars assez rapidement. Au bout de quelques temps, j'essaye de calmer le jeu, voyant que ma FC s'est un peu emballée. Jusqu'au 9ème kilomètre, le début du parcours est annoncé comme plus ou moins plat, mais en fait, il est très vallonné, des petites descentes suivies de montées du même type. Je suivais Tanguy de loin sur les premiers kilomètres, mais à partir du 5ème kilomètre, il est déjà loin devant.

Nous passons au 9ème kilomètre au premier ravito, et premier pointage. Je m'apercevrais après la course que j'étais très rapide à ce moment-là de la course, puisque classé 25ème, alors que je serais plutôt autour de la 45ème place sur les autres pointages.

Encore un bon kilomètre de descente et de plat, et nous attaquons la grosse difficulté de ce Trail. Un montée très technique sur près de 4 kilomètres en forêt. Même en marchant, ça devient très difficile en marchant. Bien content d'en sortir. On continue à avancer, mais maintenant c'est sous un Soleil fort dans les hautes herbes du Revard. J'en profites pour discuter un peu avec des coureurs de la région qui m'annoncent qu'on a encore quelques kilomètres à prolonger ainsi, et nous attaquerons une autre difficulté du parcours, la montée sur le plateau du Revard en passant par le Belvédert.

Et comme annoncé, nous commençons à grimper sur quelques kilomètres sur un chemin de randonnée "Single Track" au milieu des rochers. Nous y croisons et côtoyons un nombre important de randonneurs. Tous, très sympathiques, à nous laisser passer. On sent que ce Trail est très apprécié dans la région. Les personnes qu'on rencontre, les bénévoles, les habitants, sont tous aux petits soins avec nous. Nous arrivons au Belvédert, avec une vue magnifique sur Aix les bains et le Lac du Bourget.

Vues sur le Lac

Nous continuons à grimper un peu dans les hautes herbes. Mais, je m'arrêtes quelques instants pour admirer la vue à couper le souffle ci-dessous.

Un peu plus loin, je croise d'autres habitants de la région.

Plateau du Revard

J'en termine avec la première moitié du parcours et passe le ravitaillement tranquillement en me désaltérant comme il faut. La chaleur est écrasante.

Mais, ça me motive, en sachant qu'il me reste plus que de la descente, j'espère pouvoir me relancer dans cette fameuse descente.

Dès les première centaines de mètres je me rends compte que ce ne sera pas possible. Une longue descente, sur une ancienne crémaillère, qu'utilisait un train il y a quelques années. Le chemin a été recouvert de pierres grossières, impossible donc de descendre sur le chemin, on est obligé d'utiliser les bords, et il est donc très compliqué de prendre de la vitesse, les chevilles et les genoux s'en souviennent.

3 ou 4 fois, nous passons sous des petits tunnels. De moins en moins long. Le premier est le plus compliqué. Une centaine de mètres, très sombre. On nous avait annoncé au Briefing d'avant course qu'il y aurait des lumières pour nous éclairer, mais ça me fait sourire quand je passe à côté. Ça fait plus penser à des veilleuses de type "Ikea". C'est beau, plein de couleurs, mais ça n'éclaire pas grand chose. Je fais cette descente dans l'obscurité en marchant presque et continue à avancer comme je peux.

Des douleurs au niveau des pieds commencent à se faire sentir, et ça devient difficile de courir à bonne allure. Les genoux sont eux aussi un peu touchés. Quelques coureurs me rattrapent et me dépassent facilement.

En poursuivant, c’est à nouveau le cas, mais j'ai repris du poil de la bête, et parvient à garder le contact. Les descentes sont un peu plus faciles, je discute un peu avec celle qui deviendra la 2ème féminine, nous faisons un bout de chemin ensemble, et ensuite chacun part à son allure. Je suis moins à l'aise sur les descentes à fortes pentes, mais revient bien sur le plat et les petites montées.

J'arrive au dernier ravito, à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, et m'hydrate un maximum. Cette fin de course en pleine chaleur est éreintante. Je continue tant bien que mal, les derniers kilomètres sont fatiguant.

Heureusement, à 5 kilomètres de l'arrivée, au détour d'une rue, un des habitants propose aux coureurs de se rafraîchir.

Ravito supplémentaire très apprécié

Les 5 derniers kilomètres sont difficiles. J'alterne course et marche. Vers la fin, on passe le lit d'un cours d'eau, et on doit le passer les pieds dans l'eau. J'en profite pour me rafraîchir les pieds, et mes douleurs s'estompent un peu. Je continue ainsi jusqu'à l'arrivée, en retrouvons un regain de forme vers la fin.

Passage sur le Port d'Aix les Bains, au milieu des touristes qui nous encouragent, on passe ensuite sous l'Arche, dans le Village Trail, et sur le tapis rouge menant à la plateforme d'arrivée.

Arrivée de l'Interlac Trail

Finalement, me voilà arrivé, un peu déçu de mon temps. Je m'attendais à faire mieux.

04 Heures 40 minutes 13 secondes, alors que mon objectif était de faire moins de 04 Heures. Mais, je relativise assez rapidement, vu la partie descendante, je ne pouvait pas faire grand chose de mieux.

Un peu plus tard, je suis même positivement surpris de mon classement. 45ème sur 178 participants (2 abandons).

Résultat personnel

L'autre Free Runners, Tanguy, aura fait une très bonne course devant, en se classant 22ème.

Résultat Tanguy

Au final, un Trail assez exigeant, avec un peu moins de Kilomètres que prévue (2 kilomètres de moins), et par contre un Dénivelé assez différent du prévu (D+ 904/750 ; D- 1912/1750). La partie descendante a été assez compliqué à gérer.

Mais, en opposition, une très bonne organisation, des bénévoles au Top, et des habitants très sympathiques et accueillants.

Une course qui vaut le détour, mais qu'il ne faut pas prendre à la légère.

Bonus pour les coureurs

Petit Bonus pour les coureurs. Une fois la ligne d'arrivée passée, l'Organisation communique beaucoup là-dessus, on peut aller se baigner dans le Lac du Bourget. C'est vrai que c'était très agréable, et que c'est un sérieux avantage sur une course de ce type. Après avoir couru en pleine chaleur, cette baignade était très bénéfique !